
Je ne vais pas m’attarder sur ce que je pense de ma maman, beaucoup d’entre vous sont déjà bien au courant.
J’ai tout fait pour oublier et passer à autre chose.
j’ai pu entrevoir la lumière au fond du tunnel, après les années sombres que j’ai subi avec elle.
J’ai retrouvé ma sérénité
Plus jamais je n’aurai un regard pour elle, et s’est bien ainsi.
Depuis toutes ces années, elle s’est faite à l’idée qu’elle n’était plus qu’une étrangère pour moi.
Je sais beaucoup m’ont dit … on n’a qu’une maman il vient un temps où il faut pardonner !!! pardonner le mal qu’elle m’a fait tout au long de ma vie??? pardonner le mal qu’elle a fait à mon père dans ses derniers moments???
Non, je ne reviens JAMAIS sur une décision prise posément et après réflexion.
Quand ma grand’tante , la soeur de mon grand-père maternel a vu et su comment ma mère s’était comportée vis à vis de moi et de mon papa, elle m’a dit, “ne t’en fait pas Lilianko à partir de maintenant, je serai ta maman”.
Et c’est ce qui s’est passé pendant 10 années, malheureusement, elle m’a laissé en 2010, mais à la fête des mamans, c’est vers elle que vont mes pensées, c’est devant sa photo que je brûle un cierge et mets un bouquet de roses comme elle les aimait.




Ai-je eu un jour « ce que l’on appelle une “Maman »
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Un jour, je pense …
Avoir eu une » maman » !!!
Une maman !!! De nom seulement
Jamais, elle ne m’a appelé « son ange »
Pourtant, j’étais son premier enfant
Il me semble que cela aurait dû être un beau présent?
Un bébé que l’on doit le cajoler tout le temps? NON???
Une vie sans l’amour d’une « maman »
C’est comme un mauvais roman
Pour elle, seuls comptaient les toilettes et l’argent
Toujours l’argent
Alors pour elle, papa travaillait tout le temps.
D’elle, je n’ai jamais reçu de louanges
Quand on est jeune et sage, c’est plutôt décourageant.
Alors d’elle petit à petit, d’elle je me suis détournée
Et chez mes grands-parents paternels, je me réfugiais le plus souvent
Eux, c’étaient des gens charmants, toujours présents
Pour eux, j’étais leur ange
Pour ma mère j’étais le diable.
Puis vint un autre enfant.
Ce fût l’ange de ma maman
Je me la rappelle bien la cajolant tout le temps,
Je n’avais que quatre ans mais je m’en souviens comme si c’était maintenant
Pourtant en grandissant, cet enfant devint avec moi, aussi méchante que ma maman
Elle me détestait et s’arrangeait toujours à me faire punir à sa place
J’étais devenue le souffre douleurs de ma « mère »
À chaque bêtise que ma soeur faisait, c’est sur moi que les coups pleuvaient
Mon père travaillait et rien il ne remarquait
Ou il ne voulait pas voir ??
Afin de ne pas envenimer les choses encore plus,
Toutes ces brimades ces coups, secrets en moi je les gardais
Car elle m’avait prévenu, si j’en parlais des coups encore pleuvraient
Elle s’arrangeait toujours pour frapper avec sa matraque de caoutchouc
dans mon dos quand j’allais rentrer dans le bain
comme ça, mon père ne voyait rien
Je crois avoir été pour cette mère, une enfant non désirée
Une enfant de la guerre qu’elle a fait, pour se faire marier à l’étranger
et puis qu’il a bien fallu accepter.
Le plus vite possible j’ai voulu quitter la maison
J’ai rencontré un charmant garçon
qui m’a donné tout l’amour qu’elle ne m’avait pas donné
A 17 ans, j’ai eu mon premier enfant et devant Dieu je fis serment
De le chérir de le cajoler, de l’aimer tout simplement
Comme une maman doit aimer son enfant
Seulement, Dieu ne le permit pas après 4 mois, il me l’enleva
Une mère ne devrait pas connaître ça !!!
La douleur dans ces cas là, elle ne s’oublie pas
On aimerait dans ces moment là, avoir une mère auprès de soi
Pour être consolée, pour apaiser ce tourment
Mais jamais elle n’est venue à moi.
Depuis 12 ans déjà que papa n’est plus là
Maman est dans une maison de retraite
Jamais je ne la vois, et c’est bien comme ça
Ma soeur l’enfant gâtée et choyée est là…
Du moins je le crois, non, j’en suis sûre
car de l’argent elle reçoit.
Moi, je ne mange pas de ce pain là.
Et même si un jour, elle avait besoin de moi,
Plus jamais elle ne me verra.
De n’avoir jamais eu une « Maman »
Ca ne s’oublie pas, comme ça, même avec le temps…
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